Programmation du Festival Jazz
Sous la Halle
- Les jazz Carottes
- Voices of Praise
- Golden Gate Quartet
- Les batteurs rient
- Alain Musichini Quartet
- Rhoda Scott & Laurent Mignard Duke Orchestra
- Les Jazzpilleurs
Les Tilleuls
- Le Grand Ordinaire
- Cadijo Blues Quartet
- Serge Moulinier & Lo jay – Hommage à Anita Day
- Drew Davies Rythm Combo
- Donaldo Flores Eurolatin All Stars
- Sweet Dixie
- Raphael Magidson Quintet
- Bere Combo
- Eddie Palmeri « Afro Caribbean Jazz All-Stars »
Rue Barbe
- Damien et les lapins Swing
- Les Maringouins
- Appel Indirect
- Peyodelo
Au Foyer
- Marka trio
- Oya Express
- Afrobeat Crusaders
Sous les arcades
- Le Grand Ordinaire
- Les Jazzpilleurs
- Appel Indirect
- Sweet Diwie
- Peyodelo
- Damien et les Swing Lapins
- Slobodan Sokolovic Group
- Entre Deux Sons
- Trio Minor & Thomas Bercy guest Sarah Piet
- Thomas Bercy Trio
Les 24 heures du swing 2010
Vendredi 02 Juillet
Comme à l’accoutumée, le marché du vendredi matin de Monségur a été rythmé par le groupe Grand Ordinaire ; un avant goût du festival…
Ce groupe a déambulé pendant tout le festival dans tout Monségur ; avec lui, Sweet Dixie, le Combo des Classes Jazz ou encore Les Jazz Carottes, les élèves de l’atelier Jazz du Lycée de La Réole
Les concerts sous la Halle était destinés au Gospel vocal avec en première partie Voices of Praise suivi du Golden Gate Quartet. Malgré deux concerts de très bonne qualité avec une « standing ovation » et plusieurs rappel et le public n’était pas au rendez vous. Beaucoup de festivaliers se sont néanmoins ballader dans toute la ville, profitant ainsi des concerts gratuits des arcades et des Tilleuls. Ce sont les Classes Jazz du Collège Eléonore de Provence de Monségur qui ont débuté les concerts sur scène avec en guest les Classes Jazz du Collège de Marciac.
Samedi 03 Juillet
Le stage de Lindy Hop de Charleston et de Shim Sham connaît de plus en plus de succès. Les prestations qu’offrent les danseurs de Audrey Caudan et de Marie Hélène Plassan pendant toute la durée du festival donnent envie aux festivaliers d’apprendre les bases de ces danses très entrainantes !
Une vingtaine de groupes s’est succédé pendant la journée de samedi dans tous les recoins de Monségur :
Les arcades ont swingué au rythme du Grand Ordinaire, des Jazpilleurs, de jazz manouche avec Appel Indirect, de l’incontournable Damien et de ses Swing Lapins, des très talentueux musiciens du groupe Peyodelo ainsi que du Swing de Sweet Dixie.
Du Latin Jazz et de l’Afro beat se sont mélangés sur la scène du Foyer avec le Trio Marka, les musiciennes de Oya Express et les très dynamique musiciens d’Afrobeat Crusaders. L’équipe de jeunes bénévoles qui sont en charge du foyer n’ont pas dérogé à la règle en offrant à la fin des concerts la célèbre et incontournable soupe aux oignons qui marque un moment de convivialité bien connu et apprécié des habitués du festival ; c’est également l’occasion pour les bénévoles de se retrouver et de décompresser à mi-parcours des festivités.
La scène de la rue Barbe ne s’est pas fait bouder non plus avec les prestations de Damien et les Swing Lapins, des Classes Jazz et des Maringouins. Cette série de concert s’est terminée par une Jam animé par l’Orchestre Universitaire de Bordeaux III.
Aux Tilleuls, la soirée est passée du blues, avec Cadijo, au Latin Jazz, avec une prestation très « caliente » de Donaldo Flores, le tout via une prestation très remarquée du Drew Davies rythm Combo et un hommage tout en finesse à Anita O’Day rendu par Laurence Lo Jay et Serge Moulinier.
Sou la Halle, le public a pu apprécier la prestation de Alain Musichini en première partie. Ce génie de l’accordéon était déjà venu l’an passé et avait énormément plu ; les programmateurs n’ont donc pas été déçu de lui permettre de s’exprimer sur la scène de la Halle car le public a fortement apprécié.
Puis, un des succès de ce festival, c’est tenu le concert du Duke Ellington Orchestra sous la baguette de Laurent Mignard, le tout accompagné par la célèbre organiste aux pieds nus, Rhoda Scott.
Concert magique, les festivaliers ont rappelé le groupe pas moins de 5 fois…
Dimanche 04 Juillet
Le dimanche s’est ouvert à 11h avec la Messe Swing ; le pianiste et la chanteuse de Peyodelo ont en assuré la partie musicale.
Les animations ont ensuite débuté aux terrasses des cafés de la place Robert Darniche de Monségur, ainsi qu’un combat d’orchestre entre les Jazpilleurs et le Sweet Dixie. Cette bataille a conduit le public jusqu’aux Tilleuls et les deux groupes ont continué de s’affronter pendant le repas.
L’après midi, les terrasses ont été animées par le Slobodan Sokolovic Group (les professeurs des Classes Jazz), le Thomas Bercy trio, Le Trio Minor qui a eu l’opportunité d’inviter d’autres talentueux musiciens pour un concert inédit et superbe, et Entre deux Sons, le Big band de l’école de musique de La Réole.
La scène de la Rue Barbe a été animée par Appel Indirect, groupe de Swing Manouche composé de jeunes musiciens bordelais et de nouveaux par un concert de Peyodelo.
Après le combat d’orchestres, la Scène des Tilleuls a accueilli Rachael Magidson Quintet, swing vocal avec Rachael au bugle en leader, le Bere Combo et c’est Eddie Palmieri Afro Carribean Jazz All Stars qui a clôturé cette série de concerts ainsi que le festival.
Malgré un beau festival, les organisateurs de la 21ème édition du festival sont déçus de la fréquentation sur les sites payants. Les festivaliers sont restés majoritairement sur les sites gratuits, ce qui met en péril la pérennité du festival, la billetterie représentant à peu près 40% des recettes.
Les 24 Heures du Swing 2010 un festival placé sous le signe de la diversité
– Du Latin Jazz (Eddie Palmieri, Donaldo Flores)
– Du Jazz Vocal (Bere Combo, Peyodelo,)
– Du Swing (Duke Ellington Orchestra, Sweet Dixie, Damien et les Swing Lapins)
– Du Gospel (Voices Of Praise, Golden Gate Quartet)
– Du Be Bop (Drew Davies Rhythm Combo)
– Du Swing Manouche (Appel Indirect)
– De Jazz Moderne (Fada)
– Une fanfare de rue (Grand Ordinaire)
– Du Blues (Cadijo Blues)
– De l’Afro Beat (Afrobeat Crusaders)
– Du Jazz Moderne (Slobodan Sokolovic Group)
– De la Musique Cajun (Les Maringouins)
Cette 21ème édition du festival Les 24 Heures du Swing 2010 basée sur une programmation éclectique et de qualité a permis de faire découvrir au plus grand nombre toute la richesse du Jazz. Cette nouvelle édition a pu démontrer une fois de plus que le Jazz est une musique vivante, en pleine évolution. Une nouvelle génération de musiciens trouve dans ce festival un lieu d’expression unique. En parallèle, un travail sur les pratiques amateurs est mené en amont du festival dans la continuité des actions de l’OMCL durant l’année (Jazz au primaire, au collège et au lycée).
Un festival intégré au paysage culturel, apprécié du public et des musicien
Les organisateurs remercient le soutien du Conseil Général de la Gironde, du Conseil Régional d’Aquitaine, de la DRAC Aquitaine, de la SACEM, de l’I.D.D.A.C., la Commune de Monségur, la Communauté des Communes du Monségurais de la Ligue Girondine de l’Enseignement et grâce à la confiance que lui accordent les partenaires privés tels que la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Aquitaine Poitou Charente, La Lyonnaise des Eaux, EUROVIA Aquitaine, Les Vignerons Réunis de Monségur, Le Républicain, les centres Leclercs…sans qui la Bastide ne pourrait vibrer une fois par an pour le plus grand bonheur non seulement des organisateurs, des musiciens et du public.
Places réservée aux jeunes auteurs / compositeurs en développemen
La programmation du festival Jazz Les 24 Heures du Swing 2010 a réservé une place importante aux jeunes auteurs /compositeurs en leur permettant de se produire devant un public sensible et attentif aux nouveaux talent. Le groupe Damien et les Swing Lapins, ou encore Peyodelo en sont de très bon exemples.
Les créations nouvelles présentées
L’hommage rendu à Anita O’Day reste l’incontournable création nouvelle du festival. C’est en rendant hommage à cette artiste à en faire pâlir certaines gloires vocales d’aujourd’hui, et dont l’humour, la vivacité et l’élégance sur les planches en ont fait une légende fascinante, que Laurence “Lo” Jay et Serge Moulinier ont revisité les titres les plus racés de son riche répertoire.
Les ateliers pédagogiques, les rencontres avec les musiciens
Les musiciens de la fanfare de rue Grand Ordinaire ont donné l’occasion aux enfants de l’école primaire de Monségur de découvrir la famille des cuivres. Cette joyeuse rencontre a permis aux enfants de poser les questions les travaillant aussi bien sur les instruments que sur les musiciens qui n’ont pas hésité à dévoiler tous leurs secrets. Ces rencontres peuvent se faire à tout moment pendant le festival car les musiciens sont mélangés avec les festivaliers. Le contact se fait très facilement et les musiciens sont généralement les plus ravis de ce mélange. A noter également le stage de danse Jazz. Ce dernier connaît un succès grandissant, démontrant que les festivaliers aiment écouter mais également participer, « faire » le festival.