les techniciens, les musiciens, les partenaires et bien sûr tous
les festivaliers pour cette super édition !
2017 des valeurs retrouvées, des essais à transformer !
Déjà, l’année dernière
Déjà, l’année dernière, avec le retour du dimanche swing place des Tilleuls, nous avions senti le désir des festivaliers de retrouver la fête dans la bastide.
Dans cette nouvelle édition, ils auront été comblés avec une halle ouverte et gratuite où les groupes se sont succédés tout au long du week-end.
Des classes jazz du collège au funk débridé du Wombo Orchestra en passant par l’atelier percussion du foyer de Neujon, c’est un florilège d’émotions qui a animé ce joyau de l’architecture du 19ème siècle, emblème de notre festival.
Lieu emblématique de notre association le cinéma Eden
L’autre lieu emblématique de notre association est évidemment le cinéma Eden que notre équipe anime toute l’année par une programmation de qualité. Depuis 4 ans, le festival investit la salle obscure pour y proposer un ciné- concert en ouverture.
Cette année, nous avions décidé de débuter cette édition par la projection d’inédits de Walt Disney. Pari gagné !
Après une rencontre avec les élèves du collège dans l’après-midi et une performance sur deux courts-métrages avec les collégiens, l’orchestre de Chambre d’hôte nous a fait retourner en enfance en illustrant les 4 films de la série Alice Comédie.
En ouverture, le travail original de sonorisation par des classes primaires sur l’un de ces courts-métrages a fait l’objet d’une présentation au public.
La deuxième partie de soirée
La deuxième partie de soirée, réservée au lauréat du tremplin de l’association bordelaise Action Jazz « On Lee Way » a séduit de son bop bien léché les spectateurs qui ont rempli le cinéma pour l’occasion.
Dans le même temps, dans la cour des Fractales, performances artistiques en tout genre ont aiguisé la curiosité de nombreux d’entre nous ; une nouveauté à renouveler dans notre manifestation !
D’étranges Lapins accompagnent les concerts sur la scène du cinéma. Ce sont des œuvres de l’artiste de street art Freddich invité à mettre en scène quelques-unes de ses sculptures dans la bastide.
Freddish qui s’est installé aux tilleuls avec arc à souder et ferrailles à gogo pour réaliser une œuvre in situ. Les passants s’arrêtent pour questionner l’artiste sur ses intentions.
Revenons aux lapins de la scène du cinéma qui, le samedi, voit s’installer le sextet de Slobodan Sokolovic.
Les premières notes fusent aux couleurs des Balkans dans une interprétation magnifiée par l’invité du moment, le piansite serbe Vladimir Jelenkovic transfuge du festival de « Nis » désormais partenaire de notre manifestation ; étonnant résultat dans un cinéma tout acquis à la cause du jazz.
Confort de ce nouvel écrin du festival
La deuxième partie de soirée va confirmer cette impression de bien être accentuée par le confort de ce nouvel écrin du festival.
La musique du duo de Jacky Terrasson et Stéphane Belmondo envahit les travées du cinéma.
L’intimité de ce magnifique répertoire entre au plus profond de nous dans une soirée que l’on n’oubliera jamais.
Ce soir, Stéphane fête ses 50 ans avec nous dans notre bastide et comme en 2012 avec l’hommage à Chet Baker, sa gentillesse, sa simplicité et son humour contribuent à rendre cette soirée inoubliable.
Le public transporté par l’émotion qui résulte de cette alchimie s’oublie dans les notes ciselées par ces deux joailliers du jazz.
L’immensité de la halle
Pendant ce temps après une première partie très swing où le «gypsy » du trio Elmer s’est un peu perdu dans l’immensité de la halle, c’est le Wombo Orchestra qui, avec sa pop rock funk jazzy comme promis, met le feu !
Certes l’acoustique n’est toujours pas des plus académiques, ce qui nous laisse à penser que ce genre de musique devra peut-être migrer vers une autre scène, mais l’ambiance est bien là avec un public conquis et remuant !
Voilà venu l’heure de rejoindre le foyer où la tradition veut que les festivaliers finissent leur nuit aux rythmes latinos. Là encore , sans surprise la Cumbia d’Apostole remplit son rôle à merveille.
Une nuit qui se termine devant la buvette avec la fanfare funk « The bullets » en acoustique dans une ambiance bonne enfant !
Notre matinée du dimanche passe par l’église où la célébration de la messe est matinée de chants gospel. Le trio Duchemin est installé à gauche de l’autel, la chanteuse américaine Leslie Lewis illumine le choeur de sa magnifique voix.
Les fidèles sont subjugués… O when the saints, happy day, Go Down Moses résonnent dans la nef de Notre Dame de Monségur.
La guinguette de l’Avant Scène des Pépères
Pas très loin, à la guinguette de l’Avant Scène des Pépères, le French Quarter anime l’apéro « dixieland » alors que la musique aux accents des séries américaines des années 60 de Bullit commence à retentir sous les arcades de la place ; s’en suit la New Orleans des papy jazz mémoire vivante de notre événement « le Barfly » dans son jardin des Colonnes.
Sous la Halle
Sous la Halle les Percutemps s’apprêtent à livrer une prestation incroyable. Ces résidents du foyer pour adultes handicapés de Monségur s’expriment avec joie et force sur la scène de la halle dans une prestation empreinte d’émotion.
La jeune garde de la scène jazz local prend la suite : Capucine, autre lauréat du tremplin Action Jazz, puis l’atelier musique actuelle de Monségur l’Amam’s Family et les combos jazz du collège ; un vent de fraîcheur a soufflé ce dimanche après midi sous la halle.
Les Tilleuls
Les Tilleuls abritent depuis l’année dernière un dimanche swing épatant où les festivaliers côtoient les danseurs des écoles de danses.
Après un début d’après-midi où le Hot Swing Sextet a donné la primeur de son nouveau répertoire, le millier de spectateurs a pu découvrir l’une des plus belles voix du jazz du moment.
Accompagnée par le trio de Philippe Duchemin, la chanteuse américaine Leslie Lewis a séduit l’ensemble de l’auditoire avec des interprétations des standards dignes des plus grandes.
Le festival se termine en apothéose
Le festival se termine en apothéose avec le retour sur la scène des Tilleuls des mythiques Haricots Rouges qui n’ont pas usurpé leur réputation avec un concert complètement fou où le swing est devenu le prétexte à faire sourire voir rire aux éclats !
Cette édition permet à l’organisation de prendre conscience de l’importance que revêt cet événement auprès d’un public venu nombreux profiter de ces trois jours de fêtes jazz dans la bastide.
Même s’il reste encore à peaufiner quelques détails de mise en valeur du lieu, de sonorisation ou encore d’accueil, ce festival 2017 doit maintenant servir de tremplin pour les actions à venir.
Une édition qui nous aura permis aussi de remettre à flot les comptes de l’association grâce à une belle affluence et aux économies réalisées sur de nombreux postes stratégiques.
Nous travaillons déjà à la création d’un spectacle qui sera donné cet automne à l’occasion du début du colloque qui aura pour thème « Jazz amateur, amateur de jazz ».
Nous proposerons plusieurs concerts sur le territoire dans le cadre de jazz en balade, nous poursuivrons la mise en valeur de la scène locale dans les soirées swing toutes les deux semaines au restaurant de Monségur les Colonnes, nous continuerons les initiations aux jazz aux élèves des écoles primaires, nous reconduirons notre accompagnement des classes jazz du collège et, bien sûr, nous sommes déjà en train de préparer la prochaine édition du festival.